Fédération internationale de hockey sur glace

Nylander mène la Suède

Nylander mène la Suède

La meilleure foule témoin d’un gain de 3-2

Publié 29.12.2014 23:20 GMT-5 | Auteur Andrew Podnieks
Nylander mène la Suède
Axel Holmstrom de la Suède célèbre avec ses coéquipiers après avoir inscrit le but de la victoire contre la Russie. Photo : Andre Ringuette / HHOF-IIHF Images
La Suède maintient sa supériorité sur la Russie, remportant un sixième match consécutif au compte de 3-2. William Nylander obtient deux mentions d’aide.

Au cours des quatre dernières années aux M20, ces équipes se sont affrontées à six reprises. Toutes ces rencontres ont été remportées par la Suède et se sont conclues par un seul but. Le match de ce soir a été apprécié par environ 17 000 partisans présents au Air Canada Centre, la plus importante assistance jusqu’à maintenant au tournoi des M20 de 2015.

« Nous savions que nous devions démarrer à une cadence rapide, mais nous partons toujours lentement, » a déploré le défenseur russe Rinat Valiev. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi. »

Ce gain assure la Suède (3-0-0-0) de la première place du groupe B alors que le revers des Russes (1-1-0-1) les positionne au deuxième rang.

Chacune des équipes mettra fin à sa ronde préliminaire avec un match disputé la veille du jour de l’An. La Suède croisera le fer avec la Suisse dans le premier match, alors que les Russes rencontreront les Tchèques lors du dernier affrontement de 2014.

« Nous avons fait ce qu’il y avait à faire », a déclaré William Lagesson. « Nous avons trimé dur, effectué des replis défensifs et tenté d’amener la rondelle au filet. Ce sont des joueurs habiles et il est important de combler les lacunes et tenter de les ralentir. Nous y avons réussi à faire ça. »

Conn Smythe, qui a été longtemps propriétaire et directeur général des Maple Leafs de Toronto, avait l’habitude de dire qu’il ne voulait pas de joueurs paraissant bien dans la défaite, mais bien dans la victoire. Eh bien, William Nylander semble prouver qu’il est un disciple de monsieur Smythe.

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À mi-chemin au premier tiers, il a effectué une manœuvre magique en zone russe, sortant du coin avec la rondelle avec une facilité déconcertante. Quelques instants plus tard, il a provoqué une punition chez les Russes grâce à un stratagème alliant la vitesse au jeu de pieds et la Suède a ouvert la marque lors de cet avantage numérique.

Le but, obtenu d’un rapide tir frappé de la pointe de Gustav Forsling, a porté le compte à 1-0 à 10 min 38 s, et les Suédois ont obtenu le départ qu’ils souhaitaient.

Puis, comme ils excellent à le faire, les Suédois ont continué de jouer un jeu futé et ingénieux, ne baissant jamais la garde et limitant les chances de compter. Mais les secondes et bientôt les minutes ne cessaient de défiler jusqu’à ce que la moitié du match se soit écoulé en un éclair.

Les Russes ne s’étaient toutefois pas apaisés et ils maintenaient leur vélocité pour garder les Suédois sur le qui-vive. Ziat Paigin a réussi un tir vif de la pointe et lInus Soderstrom a failli dans sa tentative de l’attraper avec sa mitaine. Vyacheslav Leshenko était juste là où il le fallait pour dévier le rebond dans le filet, créant l’égalité à 14 min 15 s de la période médiane.

La Russie a pris l’avance à 3 min 23 s grâce à un jeu anémique de Soderstrom, qui a donné un autre beau rebond pour l’adversaire. Leshenko a inscrit son deuxième but de la rencontre après que Pavel Buchnevich eut poussé un léger tir vers le but et que William Lagesson ait négligé d’avoir l’œil sur Leshenko.

Mais trois minutes plus tard, les Suédois ont créé l’égalité au cours d’un avantage numérique. Forsling a effectué un autre tir de la pointe qui s’est rendu à destination.

« Nous savons qu’il a un tir foudroyant, nous essayons donc de l’utiliser le plus possible, » a souligné Nylander.

À 7 min 06 s, la Russie a cru qu’elle avait à nouveau réussi à déjouer le gardien de but suédois quand le tir rapide d’Ivan Barbashyov a obligé Soderstrom à effectuer son arrêt le plus spectaculaire du match de son orteil droit. Mais alors qu’il tentait de maîtriser la rondelle à la ligne des buts, il a fait reculer le disque avant de le couvrir une fois pour toutes. La reprise vidéo a démontré que la rondelle se trouvait sur la ligne, mais qu’elle n’a pas franchi entièrement la ligne des buts.

« J’aurais dû réussir ça », lance Nylander en riant, « mais nous avons exécuté un beau jeu et ça s’est bien terminé en fin de compte. »

Nylander a joué un rôle important dans le but suivant de la Suède, lequel est survenu à 10 min 53 s. Il a déplacé la rondelle au fond de la zone russe et en a perdu l’emprise juste au moment où il allait décocher son tir. Alex Holstrom avait le champ libre et a profité de l’ouverture pour donner une avance de 3-2 aux Suédois. Ce ne fut pas l’élégance même, mais c’est le résultat qui comptait.

Lorsque qu’on lui a demandé s’il avait apprécié son jeu devant la foule torontoise, Nylander a déclaré, « Oui, bien sûr, mais j’ai le goût de leur en mettre davantage plein la vue. » Ce sont de bonnes nouvelles pour l’avenir des partisans des Leafs – de même que pour Équipe Suède dans le contexte de ce tournoi.

 

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