Fédération internationale de hockey sur glace

Sera la 3ème fois la bonne?

Sera la 3ème fois la bonne?

Après argent, deux Suédois rêvent d’or

Publié 26.10.2014 05:21 GMT-5 | Auteur Wendy Graves
Sera la 3ème fois la bonne?
Après deux médailles d’argent, Jacob de la Rose (à gauche) et Robert Hägg (à droite) veulent gagner la médaille d’or avec les Suédois aux Championnats mondiaux juniors de l’IIHF. Photo : André Ringuette / HHOF-IIHF Images
Déçus lors des deux derniers Championnats mondiaux juniors de l’IIHF, Jacob de la Rose et Robert Hägg ne cherchent plus d’éléments positifs dans ces tournois.

Ils en ont marre de l’argent; ce qu’ils veulent, c’est l’or.

À deux reprises, la Suède a remporté ses six premiers matchs seulement pour finir en queue de poisson. En 2013, ce fut une défaite de 3-1 aux mains des Américains dans le match pour la médaille d’or. L’an dernier, à Malmö, l’équipe a subi une défaite crève-cœur de 3-2 en prolongation contre sa rivale de longue date, la Finlande.

« C’est affreux de perdre deux finales de suite », dit Hägg. « Quand tu es assis là après le match, c’est très pénible. Je ne souhaite à aucun gars de vivre ça. »

Le tournoi de cette année aura lieu dans deux mois, mais le travail de base pour surmonter cette épreuve a été amorcé en août au camp national d’évaluation junior de USA Hockey. L’avant de la Rose porte le « C » au camp; Hägg, un défenseur, est capitaine adjoint.

Après avoir été de jeunes joueurs qui s’acquittaient de leurs tâches sans faire de vague sur la glace, les deux sont maintenant les chefs de file d’une équipe suédoise en quête d’une troisième médaille d’or pour son pays.

En 2013, de la Rose était le plus jeune joueur de sa formation et Hägg, son ainé de seulement trois mois, a remplacé un joueur blessé à la dernière minute. Ni l’un ni l’autre n’ont profité de beaucoup de temps de glace. Un an plus tard, leur temps de jeu et leurs responsabilités ont augmenté.

« Les entraîneurs avaient confiance en moi et j’ai joué contre les meilleurs trios des autres équipes », dit Hägg. « Maintenant, je sais ce que je dois faire pour m’améliorer afin de donner le meilleur de moi-même. J’espère pouvoir faire ça au tournoi (cette année). »

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« La première année, j’étais le plus jeune, mais je crois jouer le même type de jeu – un jeu de puissance pour être un avant de puissance », dit de la Rose. « J’essaie d’être le gars le plus travaillant. Je joue plus souvent au sein du premier trio maintenant, mais je vais tout de même transmettre mon énergie à l’équipe. Avec l’expérience que j’ai acquise à d’autres Mondiaux juniors, je peux leur montrer ce qu’il faut faire. »

Ni l’un ni l’autre ne se décrivent comme un chef de file qui aime prendre la parole; ils préfèrent prêcher par l’exemple. C’est une mentalité inculquée chez de la Rose par son père, Anders, un ancien entraîneur de hockey chez les jeunes en Suède.

« Ce qu’il m’a dit à l’époque, et ce pour tous les sports (que je pratiquais), c’est ce qui compte le plus pour moi maintenant et ce à quoi je m’attends de la part de tous mes coéquipiers et ça, c’est de donner 100 pour cent », dit-il. « Ça ne fonctionne pas toujours en ce qui a trait aux habiletés, mais tu peux toujours y aller de bon cœur. »

Il y a longtemps que Hägg et de la Rose sont respectés en Suède et ce n’est pas la première fois qu’ils sont choisis pour porter une lettre sur leur chandail. Récemment, ils ont mené l’équipe qui a pris part au Championnat mondial de hockey sur glace des M18 2013 de l’IIHF, une équipe qui regroupait 13 coéquipiers potentiels pour décembre, mais seulement cinq qui ont déjà pris part à un Mondial junior.

« J’essaie simplement de jouer mon jeu, de faire ce à quoi je suis bon et d’aider les nouveaux gars », dit Hägg pour expliquer la façon dont il voit son rôle de chef de file auprès de ceux qui n’ont jamais participé à cet événement. « Je leur parle et leur explique comment ils peuvent s’améliorer sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci; je leur dis simplement d’être de bons gars. »

Après tout, ils étaient dans une situation semblable, il n’y a pas si longtemps. Par exemple, de la Rose a pu se tourner vers son ami Filip Forsberg, le capitaine de l’équipe au cours des deux dernières années. « Je ne crois pas que j’essaie de l’imiter; je suis un chef de file à ma façon. J’essaie d’être moi-même. »

Ce qui devrait être à leur avantage cette année, c’est que les deux vont passer la saison en Amérique du Nord. Un choix de deuxième ronde des Canadiens de Montréal en 2013, de la Rose joue avec l’équipe de l’AHL affilée aux Canadiens, les Bulldogs de Hamilton. Hägg, repêché par les Flyers sept rangs après de la Rose la même année, joue avec les Phantoms de Leigh Valley, équipe de l’AHL affiliée aux Flyers. Selon Hägg, puisqu’ils se seront familiarisés avec les nuances d’une patinoire plus petite, sans oublier la culture canadienne et américaine, ils auront moins d’ajustements à faire en décembre.

Car après tout, leurs attentes sont très élevées.

« La médaille d’or », dit Hägg en souriant. « Il faut toujours viser l’or. Sinon, pourquoi jouer? »

 

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