CM : Je suis vraiment excité à l’idée de jouer pour le Canada au tournoi de cette année puisqu’il a lieu à Montréal et Toronto, deux superbes villes de hockey. Tout jeune joueur de hockey rêve de remporter une médaille d’or pour son pays à la maison.

Affronter des joueurs plus âgés tout au long de sa carrière…

JE : Parfois, c’est difficile mentalement, physiquement et émotivement. En fin de compte, cela te rend meilleur. J’ai toujours cru que le fait d’affronter des joueurs plus vieux a eu un grand impact sur qui je suis et où je suis aujourd’hui.

CM : Il y a eu un temps où je me suis dit que je ne devrais pas jouer contre des joueurs plus âgés que moi parce que je n’étais pas prêt physiquement ou capable. Puis, j’ai eu une grosse poussée de croissance, j’ai gagné quelques livres et commencé à coffrer et je suis devenu à l’aise de jouer avec ce groupe de jeunes. Cela m’a procuré un grand avantage.

Réaliser que le hockey pourrait être plus qu’un passe-temps de jeunesse…

JE : Une grande partie de ce sentiment vient avec la confiance. À ma première année junior, je n’avais pas beaucoup confiance en moi. Il a fallu quelques mois avant que je marque mon premier but et dès que je l’ai fait, j’ai commencé à prendre confiance contre de meilleurs joueurs, ce qui m’a aidé. J’ai marqué en prolongation de la demi-finale du championnat national et nous avons participé à la finale du championnat national, ce qui a été un gros fait saillant pour moi, alors que je jouais à 14 ans dans un tournoi pour les moins de 20 ans. Ce fut un gros but et je peux vraiment définir ce moment comme un fait marquant.

CM : J’ai réalisé que je pourrais jouer avec ces jeunes plus âgés que moi dès le niveau novice. En séries éliminatoires, nous affrontions une équipe de Markham et j’avais vraiment bien performé. J’ai connu des matchs de quatre points et je me suis dit que je pouvais vraiment jouer avec ces gars. Au niveau pee-wee, j’ai joué avec Sam Bennett et Connor Whiteside et nous avons eu une année incroyable. Je ne sais pas combien de points nous avons amassés à nous trois. Je pense que c’est là que j’ai su que ce serait plus qu’un passe-temps.

Le joueur que vous avez suivi…

JE : Patrick Kane. Il a joué au sein du Programme de développement de l’équipe nationale américaine pendant deux ans. Il est un excellent joueur à regarder et a beaucoup de succès dans la LNH. Je pense qu’il est l’un des meilleurs au monde. Si je le rencontre un jour, je l’interrogerais probablement sur son expérience dans la LNH en tant qu’espoir de renom et je lui demanderais comment il a fait pour jouer à un si haut niveau dans cette ligue. Je lui poserais aussi des questions sur ses deux expériences olympiques puisque j’aimerais jouer pour l’équipe olympique un jour.

CM : Sidney Crosby. Le simple fait de regarder ce qu’il fait, il est sous les réflecteurs depuis l’âge de 14 ou 15 ans et il a toujours bien composé avec cela et il a connu du succès partout où il est allé. C’est assez incroyable. À sa première saison dans la LNH, il a obtenu une saison de 100 points, ce qui est très rare aujourd’hui. Dire que je voudrais le faire serait un peu extrême, mais si je travaille fort, qui sait?

J’aimerais devenir...

JE : ...Le prochain meilleur joueur américain. Je suis très fier de jouer pour les États-Unis et il y a tellement de bons joueurs qui ont passé. Je travaille fort et c’est un objectif que je garde en tête.

CM : ...Un joueur d’impact. Quand j’étais petit, plusieurs rêvaient de jouer dans la LNH. Moi aussi, mais je rêve également de jouer à un haut niveau.

Je devrais être le premier choix au total parce que...

JE : ...Je suis dévoué. Je veux gagner et je suis très compétitif. Je peux apporter énormément à une équipe de la LNH. Je suis un centre imposant et physique qui aime avoir la rondelle. Je suis très excité de ce qui pointe à l’horizon.

CM : Si une équipe veut me donner ma chance et me repêcher tôt, je suis prêt à faire tout ce qu’on me demandera. Je suis sournois et vif et une bonne menace offensive, qui travaille fort chaque match, joue en équipe et déteste perdre.

Je veux prouver :

JE : ...Que je suis assez bon pour avoir une carrière dans la LNH. Je n’arrêterai pas tant que je n’aurai pas atteint mes objectifs. J’aimerais jouer pour une équipe de la LNH un jour. J’aimerais gagner la coupe Stanley. Cela a toujours été un objectif. Je pense que chaque joueur de hockey veut soulever ce trophée en espérant avoir la chance de jouer aux Olympiques et de représenter son pays.

CM : On entend souvent des gens dire « je veux prouver aux gens qu’ils ont eu tort à propos de moi ». Dans mon cas, les gens ont toujours été très bons envers moi, ce que j’apprécie vraiment, donc je veux juste leur prouver qu’ils ont eu raison d’agir ainsi et je ne veux pas qu’il n’y ait aucun doute sur moi.