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Prêt à défendre
Prêt à défendre
Saros rêve d’une deuxième médaille d’or
Le gardien finlandais Juuse Saros. Photo : André Ringuette / HHOF-IIHF Images
Non, un représentant de l’équipe taquinait le cerbère finlandais en raison de ses cheveux courts hérissés qui étaient en pleine repousse.
En juin Saros a amorcé un service militaire obligatoire de six mois en Finlande. Après avoir passé l’été à apprendre comment tirer une grenade et au fusil, Saros est de retour, temporairement du moins, pour défendre la cage des médaillés d’or en titre du Championnat mondial junior de l’IIHF, au camp national d’évaluation junior de USA Hockey, à Lake Placid, N.Y.
L’an passé, à Malmo, en Suède, Saros a mené la Finlande à sa troisième médaille d’or au Mondial junior. En finale, il a réalisé 35 arrêts, alors que son équipe a vaincu la formation locale 3-2.
« C’est toujours spécial d’affronter la Suède », commente-t-il. « Surtout sur leur patinoire. »
Quand l’équipe est rentrée à Helsinki, plus de 3 000 personnes l’ont accueillie en grande pompe. « C’est un genre de sentiment unique », dit-il, souriant toujours en se remémorant ce moment.
Saros a été nommé à l’équipe d’étoiles du tournoi, ce qui aura été le premier d’une pléiade d’honneurs individuels en 2013-14.
Jouant pour l’équipe de sa ville locale, HPK Hameenlinna, dans la Liiga, Saros a obtenu une moyenne de buts alloués de 1,76 et un pourcentage d’arrêts de 0,923 en 44 matchs, en plus d’être nommé la Recrue de l’année de sa ligue. Représenter Hameenlinna (population : 68 000) a été aussi mémorable que porter les couleurs de son pays. « C’est vraiment gros lorsque vous avez la chance de jouer pour l’équipe de votre ville dans la ligue masculine en Finlande », avoue-t-il fièrement.
ContinuerEn avril, Saros a été invité à porter à nouveau les couleurs de son pays. En tant que troisième gardien de but des Finlandais au Championnat mondial de hockey sur glace 2014 de l’IIHF, Saros a disputé des matchs préparatoires.
L’expérience de Malmo l’a aidé à se préparer à toutes les émotions qu’il allait vivre en affrontant des équipes seniors de la Slovaquie et de la République tchèque. « Une telle expérience vous procure une confiance que vous pouvez transposer dans votre jeu », dit-il. « C’est quelque chose de nouveau lorsque c’est pour l’équipe nationale masculine. C’est bien d’en avoir une idée. »
Clairement en mesure de composer avec le défi d’affronter des joueurs plus rapides et forts dans ces matchs hors concours, Saros a blanchi les Slovaques et s’est imposé dans un gain en tirs de barrage aux dépens des Tchèques.
Il n’a pas revêtu l’uniforme finlandais pendant le tournoi, mais l’expérience en a valu la peine.
« J’ai pu voir de plus vieux joueurs et des joueurs de la LNH, donc ce fut une belle occasion d’apprendre pour moi. »
Au championnat mondial, Saros, un choix de quatrième ronde des Predators de Nashville en 2013, a pu apprendre des choses du cerbère actuel de cette formation de la LNH, Pekka Rinne. À Lake Placid, il est supervisé par l’entraîneur des gardiens de but Miikka Kiprusoff. « C’est plaisant de travailler avec l’une de mes idoles. »
Saros a fait du chemin en peu de temps. Il a commencé à jouer à l’âge de neuf ans, étant employé principalement à la défense durant ses premières années. Lorsqu’il a eu 13 ans, l’appel des jambières de gardien de but s’est fait entendre. Après coup, il semblait inévitable qu’il allait jouer à une position solitaire. Après tout, la première fois qu’il s’est rendu à la patinoire, il a dû le faire seul. « Il y avait un entraînement et personne ne voulait y aller, donc je m’y suis rendu par moi-même et je me suis bien senti sur la glace. »
Les équipes en quête de gloire au Mondial junior 2015 devront passer à travers la Finlande et peut-être aussi, ce qui ne sera pas une mince tâche, battre le gardien de but Saros.
Même si la Finlande a peut-être surpris des équipes l’an dernier, elle se trouve désormais dans le champ de vision de chaque formation.
Saros affirme que cette réalité n’affectera en rien l’état d’esprit de sa troupe, mais il sait que les joueurs devront être prêts.
« Les autres équipes veulent encore plus nous battre qu’au cours des dernières années. »
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