Fasel a répondu. « Toronto et Montréal sont les deux meilleures villes de hockey au monde où vous pouvez sentir le hockey. Les attentes à Montréal étaient un peu plus élevées (que les chiffres) et nous devons avoir des discussions et voir si nous y allons comme ça en 2017, mais nous trouverons une façon d’augmenter les chiffres. Ils ne sont pas si mal, mais les attentes étaient peut-être un peu élevées. »

« Même pour un match de la ronde de relégation entre l’Allemagne et la Suisse, il y avait plus de 8 000 spectateurs. Ce n’est pas une mauvaise assistance », ajoute Fasel.

« Il y a eu de très bonnes assistances pour des équipes comme la Suisse ou le Danemark qui ne sont pas d’ici et nous avons apprécié les foules qui sont venues aux matchs. Cependant, nous avons eu un problème avec les chiffres à Montréal et nous espérons régler cela pour le futur », témoigne Gonzalez.

« J’espère que nous n’aurons pas besoin de partir de Montréal parce que c’est une belle ville. Nous devons trouver la cause du problème et le régler. »

Questionné sur les mesures et la politique de prix de l’organisateur, Fasel a répondu :

« Certains pourraient affirmer que les prix étaient la raison, mais j’ai parlé à des gens à Montréal et plusieurs disaient qu’ils étaient habitués de payer ces prix et qu’ils étaient plus ou moins les mêmes à Toronto. C’est une question que nous devons aborder avec Hockey Canada et les partenaires. Ils ont un contrat avec Montréal et Toronto qu’ils doivent respecter. La décision revient à Hockey Canada. »

Avant que l’événement ne retourne au Canada dans deux ans, il y a du temps pour régler ces problèmes et le Mondial junior reviendra en Europe. Le Championnat mondial junior 2016 de l’IIHF se tiendra dans la capitale finlandaise de Helsinki. Les Finlandais espèrent établir à nouveau le record européen d’assistance qu’ils avaient établi en 1998 avant qu’il ne soit battu à Malmö en Suède, l’an passé.

Coupe du monde et Jeux olympiques

Autre sujet à l’horaire pour les médias : les discussions continues entre l’IIHF et la LNH, particulièrement par rapport à une sixième participation consécutive des joueurs de la LNH aux Jeux olympiques depuis Nagano 1998, alors que l’événement aura lieu à Pyeongchang, en Corée, en 2018.

« Nous avons des discussions sur la Coupe du monde de hockey en 2016 et dès que nous aurons pris une décision, nous parlerons des Jeux olympiques de 2018 », confie Fasel. Il a avoué que le fait d’aller en Asie pourrait être un défi en fonction du décalage horaire pour les Nord-Américains. Cependant, le marché grandissant de l’Asie offre des occasions importantes pour le hockey.

« Nous serons aussi en Asie en 2022 en Chine (Pékin) ou au Kazakhstan (Almaty) et je pense que la Chine est favorite. Je sais que les joueurs veulent aller aux Jeux olympiques. J’ai confiance. »

Le retour de la Coupe du monde de hockey est prévu pour septembre 2016 avec huit équipes. Il devrait comprendre le Canada, les États-Unis, la Suède, la Finlande, la Russie et la République tchèque, alors qu’il resterait de la place pour deux équipes.

Fasel s’est fait questionner par rapport aux rumeurs que ces deux équipes prendraient la forme d’équipes d’étoiles et qu’elles comprendraient respectivement des joueurs européens et nord-américains qui ne se seraient pas taillé une place au sein des autres équipes.

« Ça pourrait être bien parce que nous avons toutes les équipes nationales aux Jeux olympiques et au Championnat mondial, donc garder la même formule à la Coupe du monde serait du déjà-vu », explique Fasel. « Mais j’aime l’idée que des joueurs provenant de nations européennes ne participant pas à la Coupe du monde et de l’Amérique du Nord puissent former des équipes d’étoiles. »