Fédération internationale de hockey sur glace

Bienvenue au CMJ de l’IIHF!

Bienvenue au CMJ de l’IIHF!

La fièvre du hockey bat son plein à Montréal et Toronto

Publié 25.12.2014 15:54 GMT-5 | Auteur Lucas Aykroyd
Bienvenue au CMJ de l’IIHF!
Montréal et Toronto sont ravies d’accueillir ensemble le Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF, ce qu’elles feront à nouveau en 2017. Photo : Andy Devlin / HHOF-IIHF Images
En 1963, le chanteur Andy Williams a lancé la chanson It’s the Most Wonderful Time of the Year (C’est le plus beau moment de l’année).

C’est une chanson de Noël, mais elle convient aussi parfaitement au Mondial junior.

Pour les amateurs de hockey au Canada – et de plus en plus en Europe et aux États-Unis –, les plans pour la période des fêtes sont souvent centrés autour des 31 matchs de cet événement annuel mettant en vedette les meilleurs joueurs de moins de 20 ans au monde.

Le moment tant attendu est enfin arrivé et vous n’auriez pu choisir deux meilleures villes hôtesses pour 2015.

Montréal est le domicile de la franchise de la LNH ayant l’histoire la plus riche de tous les temps. Il suffit de penser aux légendes qui ont mené les Canadiens à 24 coupes Stanley, un record de la ligue : Howie Morenz, Maurice « Rocket » Richard, Jean Béliveau, Guy Lafleur, Patrick Roy.

Cette année, le gardien de but Carey Price et le défenseur P.K. Subban – deux anciens du Mondial junior – ont ajouté un lustre à la réputation internationale du CH en faisant partie de l’équipe canadienne qui a remporté une deuxième médaille d’or olympique consécutive à Sotchi.

Tout cela est d’une grande inspiration pour les cinq équipes qui disputeront la ronde préliminaire et des matchs éliminatoires au Centre Bell.

Lorsque l’ancien capitaine de Montréal et vedette du hockey finlandais Saku Koivu a été honoré au cours d’une cérémonie d’avant-match le 18 décembre, il a dit à la foule : « Chaque joueur de la LNH devrait avoir l’occasion de jouer à Montréal devant les meilleurs partisans au monde. » Voilà une affirmation noble, mais il va sans dire que les Torontois auraient leur mot à dire sur le sujet.

On peut soutenir que Toronto a les partisans les plus passionnés et engagés. Même si les Leafs, qui ont gagné 13 coupes Stanley, ont fait chou blanc depuis 1967, le magazine Forbes les a récemment évalués à 1,3 milliard de $ – plus que toute autre équipe.

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La capitale ontarienne est aussi la ville où le grand défenseur suédois Borje Salming (voté à l’équipe des étoiles du centenaire de l’IIHF en 2008) a fait tomber les barrières pour les joueurs européens dans la LNH dans les années 1970. Il semble donc tout à fait approprié que cinq équipes européennes jouent là en ronde préliminaire.

Mats Sundin, Darryl Sittler, et Frank Mahovlich sont d’autres anciennes grandes vedettes de Toronto qui ont brillé sous le feu des projecteurs au hockey international.

Cette année, Toronto sera aussi à l’avant-scène à titre d’hôtesse des demi-finales et des matchs pour les médailles, mais Montréal jouira de ce privilège en 2017 lorsque les deux villes seront à nouveau cohôtesses de l’événement. C’est la première fois que Montréal accueille le Mondial junior depuis 1978. Quant à Toronto, elle a accueilli deux matchs en 1986 alors que Hamilton était le site principal.

Il ne serait pas surprenant que ces deux villes fracassent le record d’assistance de 444 178 du Mondial junior établi à Calgary et Edmonton en 2012. En outre, le tournoi pourrait bien produire quelques surprises. L’événement est devenu de plus en plus imprévisible; les dynasties ont disparu et c’est en partie ce qui le rend si intéressant.

Avec Connor McDavid, que plusieurs considèrent comme le prochain Sidney Crosby, le Canada pourra-t-il remporter l’or pour la première fois depuis 2009? Où est-ce que les Américains gâcheront la fête pour leurs grands rivaux avec l’aide de Jack Eichel qui, lui aussi, est pressenti comme un premier choix au total au repêchage?

Les Suédois ont participé aux trois dernières finales – remonteront-ils sur la plus haute marche du podium pour la première fois depuis 2012? À la suite de leurs victoires sur les étoiles de la WHL, de l’OHL et de la LHJMQ au cours de la Super Série Subway, les Russes, sous la direction de leur entraîneur Valeri Bragin, pourront-ils gagner l’or comme ils l’ont fait en 2011?

Les Finlandais et leur gardien de but Juuse Saros (voté à l’équipe des étoiles du tournoi en 2014) méritent-ils plus de respect en tant que champions en titre?

N’oubliez pas : il n’y a pas que cinq équipes dans cette course. Les pays moins vantés pourraient fort bien jouer les trouble-fête cette année.

Les Tchèques, en quête de leur première médaille depuis celle de bronze en 2005, sont à nouveau le sujet de conversations grâce, en partie, à leur puissante offensive menée par des joueurs de talent comme Jakub Vrana et David Pastrnak. La Slovaquie a terminé au huitième rang à quatre des cinq derniers Mondiaux juniors, mais la plupart de ses joueurs jouent ensemble au sein d’une équipe de moins de 20 ans de l’Extraliga slovaque ce qui leur a permis de se familiariser les uns avec les autres.

Depuis qu’elle a été promue à la division de l’élite en 2008, la Suisse en est à sa sixième année de suite dans cette catégorie. Réputée pour sa ténacité défensive, elle commence également à former des attaquants capables de déterminer l’issue d’un match comme l’avant de 18 ans Kevin Fiala (repêché 11e au total par les Predators de Nashville en juin).

Les équipes nouvellement promues, l’Allemagne et le Danemark, pourraient bien être les meilleures de leur pays depuis des années. L’Allemagne possède une bonne profondeur et elle pourra compter sur plusieurs joueurs qui sont de retour. Les Danois ont des francs-tireurs comme Nikolaj Ehlers et Oliver Bjorkstrand qui pourraient bien se retrouver dans la LNH.

Êtes-vous prêts pour la première mise au jeu au Championnat mondial junior de l’IIHF? C’est le plus beau moment de l’année.

 

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